Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

samedi 16 août 2014

Philippe de Villiers rencontre Vladimir Poutine : un acte exemplaire pour l'avenir de l'Europe




Philippe de Villiers, qui se plaît à manifester toute son estime pour l'homme Vladimir Poutine, a rencontré le président de la Grande et Sainte Russie à Yalta en Crimée… L'entretien a porté sur le projet de deux parcs "Puy du Fou" en Russie… Ainsi le parc de loisirs vendéen du Puy du Fou, dont les spectacles historiques ont acquis une renommée internationale, va désormais connaître sa réplique en Russie avec l'ouverture de deux parcs.



Rencontre entre le président Vladimir Poutine et Philippe de Villiers à Yalta…
"pour un monde enraciné contre un monde globalisé"


L'annonce de l'accord prévoyant la création de deux versions inspirées du parc du Puy du Fou, l'une à Moscou et l'autre en Crimée, est intervenue au lendemain d'une rencontre à Yalta, en Crimée, entre Philippe de Villiers et le président russe Vladimir Poutine.

Reçu pendant près d'une heure par Vladimir Poutine dans le bureau du Tsar Nicolas II, au palais d'été des Tsars, le créateur de la « Cinéscénie » du Puy du Fou - une fresque brossant sept siècles d'histoire d'une famille vendéenne - a tenu des propos qui ne peuvent que réconforter les Européens honnêtes face à la servilité de leurs prétendus dirigeants à l'égard des États Unis. Après cet entretien, Philippe de Villiers a clairement déclaré combien il était impressionné par la hauteur de vue et le charisme du président Poutine.

« Beaucoup d'Européens veulent sortir de l'engrenage des sanctions, à commencer par les agriculteurs. Les Européens veulent la paix, ils ont de l'admiration pour le chef d'État que vous êtes », a confié Philippe de Villiers à Vladimir Poutine.

« Les sanctions sont des actes de guerre. Les coopérations sont des actes de paix. Nous sommes venus poser un acte de paix. Cette œuvre commune franco-russe s'inscrit dans la longue tradition de l'amitié franco-russe », a également déclaré Philippe de Villiers, estimant aussi que « l'avenir de l'Europe ne s'écrit pas sur le continent américain. Il s'écrit sur le continent européen. Il n'y a pas d'avenir de l'Europe sans la Russie ».

Le président Vladimir Poutine a souligné « qu'il regardait avec le plus grand intérêt le projet du Puy du Fou d'un parc historique sur l'histoire de la Russie ».

Attendons les propos de haine imbécile que réservent Flanby et ses sbires à cet acte européen de courage…


Philippe de Villiers : "Les politiciens [occidentaux] sont des serpillières"



vendredi 15 août 2014

15-Août : fête de la France, fête de notre Reine la Vierge Marie



Louis-Alexander Désiré chante l'Ave Maria



C'est Louis XIII qui fait du 15-Août la fête de la France…

Louis XIII et Anne d'Autriche sont mariés depuis 1615… mais leur premier enfant ne naît qu'en 1638, après 23 ans de leur mariage. Lorsque en février 1638, il  apprend que la reine est enfin enceinte, Louis XIII signe à Saint-Germain-en-Laye des lettres patentes plaçant le Royaume "sous la protection spéciale de Marie, mère de Jésus".

Le 5 septembre 1638, la naissance de ce premier enfant au château de Saint-Germain-en-Laye apparut comme miraculeuse… L’enfant, le futur Louis XIV, fut prénommé Louis Dieudonné, car on voyait en sa venue une grâce du ciel après le vœu de Louis XIII et la consécration de la France à la Vierge Marie. Deux ans plus tard naissait Philippe, futur duc d'Orléans.

Le 15 août 1638, partout dans le Royaume on avait célébré la consécration faite par Louis XIII à la Vierge, en lui remettant "sa Personne, son État, sa Couronne et ses Sujets".

Des processions en l'honneur de la Vierge et de la France ont désormais lieu dans tout le pays, tous les ans, le 15-Août. Des pèlerinages sont organisés, des enfants consacrés à Marie. Une fête qui reste très importante, dans un pays encore massivement catholique…

Le jour que l'on pourrait donc qualifier de « fête nationale de la France » reste bien le 15-Août, ce jour consacré à la Vierge Marie, toujours férié aujourd'hui, à la fois fête religieuse importante et fête dynastique. Temporel et spirituel se confondant, le Roi l’est "de droit divin", associer le religieux et le politique semble non seulement naturel mais souhaitable.






Fêtes de l’Assomption à Notre-Dame de Paris (13, 14 et 15 août 2014)

Le 14 août au soir, procession sur les quais de la Seine
en direction de l’embarcadère des bateaux


Notre-Dame de Paris et le vœu de Louis XIII, une dévotion contemporaine

Le 10 février 1638, le roi Louis XIII consacre la France à la Vierge. De par ce vœu sont instaurées dans toute la France les processions mariales aux fêtes de l’Assomption, la première à Notre-Dame le 15 août 1638. La cathédrale de Paris devient ainsi le mémorial perpétuel de cet acte de consécration, chaque année y sera commémoré le vœu royal. Certaines années seront plus particulièrement marquées, au rang desquelles : le centenaire, en présence de Louis XV, le tricentenaire et, en 1988, le 350e anniversaire présidé par le cardinal Lustiger alors archevêque de Paris.

Louis XIII prendra aussi parallèlement à ce vœu l’engagement de faire reconstruire le chœur et le maître-autel de Notre-Dame de Paris. Ce chantier, débuté en 1699, ne sera exécuté que dans la dernière partie du règne de Louis XIV. Sera ainsi mis en place un décor baroque grandiose conçu par Hardouin-Mansart et de Cotte, dont subsiste encore aujourd’hui les stalles et, dominant la perspective de la cathédrale, la Piéta de Coustou entourée des statues de Louis XIII, remettant sa couronne et son sceptre à la Vierge, et de Louis XIV.


Louis XIII offrant à la Vierge sa couronne et son sceptre
Chœur de Notre-Dame, Guillaume Coustou, sculpteur, 1715 - © P. Lemaître

Si la tradition du renouvellement du vœu s’est perpétuée (hormis pendant les périodes révolutionnaires), celle de la procession dans Paris s’était éteinte au XIXe siècle au profit d’une procession à l’intérieur de la cathédrale. C’est en 1988, à l’occasion du 350e anniversaire du vœu, que le Père Jacques  Perrier, alors curé-archiprêtre de la cathédrale, réinstaura cette tradition en « sortant » de la cathédrale la statue en argent de la Vierge offerte par Charles X en 1826. Cette procession mariale se perpétue depuis, s’étendant même au fil des années, et parcourt aujourd’hui les Îles de la Cité et Saint-Louis via les quais de la Rive Gauche. Au milieu des 150 000 pèlerins, fidèles et visiteurs qui passeront à Notre-Dame pour ces fêtes de l’Assomption, 5 000 assisteront le 14 au soir à la procession fluviale embarqués dans treize bateaux sur la Seine et plus de 10 000, le 15 après-midi, à la procession dans les rues de Paris. Cette dernière se clôt dans la cathédrale, comme depuis 1638, par le renouvellement du vœu de Louis XIII :

Nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre État, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, et que, soit qu’il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix, que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire.

Si ces célébrations ont toujours été présidées par le cardinal-archevêque de Paris ou l’un de ses auxiliaires, elles le sont depuis plusieurs années par des cardinaux-préfets (en 2010 le cardinal Claudio Hummes, préfet de la Congrégation pour le clergé, en 2011 le cardinal Marc Ouellet, préfet pour la Congrégation pour les évêques et président de la Commission pontificale pour l’Amérique Latine, en 2012 Monseigneur Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation). Outre l’intérêt particulier porté et renouvelé chaque année par le Saint Père à ces célébrations à Notre-Dame de Paris, il y a dans ces manifestations le signe fort que la nouvelle évangélisation, au travers des prières pour la France, engage l’avenir et s’appuie sur la Vierge au travers de l’acte de consécration de Louis XIII.


150 000 pèlerins attendus à Paris


15 août : l’appel de Mgr Aillet



jeudi 14 août 2014

Vladimir Poutine, saint Paul, l'archange Gabriel et le Coran…



Nul de bonne foi ne peut ignorer la grâce reçue par Vladimir Poutine et les dons dont témoignent sa vision et ses actes politiques, tant au bénéfice de la Sainte et Grande que Russie que du reste du monde, et tout particulièrement de notre Europe. Paradoxalement malgré les crises actuelles et le déchaînement d'une propagande malveillante, c'est avec Vladimir Poutine que renaît l'immense espoir d'une vraie et grande Europe. Une Europe qui ne sera jamais sans la Sainte et Grande Russie. Une Europe de plus en plus pleinement consciente des manigances dominatrices étasuniennes ; une Europe qui inexorablement s'éloigne de la volonté hégémonique atlantique pour se recentrer sur la plénitude de son identité…

Si Vladimir Poutine nous offre un magistral éveil sur les carences des politiciens occidentaux et recentre nos regards et nos espoirs européens vers l'Est… l'Église orthodoxe, elle aussi, donnerait des leçons de réalisme et de courage à sa grande sœur catholique apostolique romaine décidément bien frileuse dans ses réponses aux œuvres maléfiques auxquelles elle est exposée.

Les réponses de l'Église orthodoxe restent sans concessions ni ambigüités face à toutes les questions concernant la personne humaine ; sans concessions ni ambigüités dans ses rapports avec les autres religions, en particulier l'islam. L'harmonie qui règne aujourd'hui dans l'ensemble des pays de la Communauté des États indépendants témoigne tout à la fois d'une habilité politique que de la sagesse des communautés religieuses, orthodoxe comme musulmane.

Une sagesse qui n'exclut pas franchise et clarté. Si l'Église catholique apostolique romaine a pu susciter l'œuvre de chercheurs exemplaires tels le père Gabriel Théry alias Hanna Zakarias ou le père Joseph Bertuel, malheureusement à leurs recherches n'a jamais été donnée la vulgarisation qui leur aurait conféré l'audience méritée. Et voilà que de l'Église orthodoxe nous est envoyé un message qui vient conforter les travaux des pères Gabriel Théry et Joseph Bertuel… Une observation découlant d'une analyse de l'épître de saint Paul aux Galates… L'archange Gabriel après l'annonce faite à Marie aurait révélé le Coran à Mohamed… Surprenante duplicité de l'archange Gabiel ?… Duplicité, seulement si le Coran ne relevait d'une grotesque manipulation juive, comme l'ont déjà magistralement démontré les pères Gabriel Théry et Joseph Bertuel.

L'apôtre saint Paul, icône du monastère de Zvenigorod par Andrei Rublev
1.6
Je m'étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce du Christ, pour passer à un autre Évangile.
1.7
Non pas qu'il y ait un autre Évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Évangile du Christ.
1.8
Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème !
1.9
Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu'un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème !
(Saint Paul, épître aux Galates 1, 6 à 9)
« Ce passage de l’épître à nos cousins gaulois d’Asie mineure, les Galates, m’a un jour frappé tout soudain.

« Qu’est-ce donc que cet « autre évangile » ? quel est-il donc, cet « ange du ciel » qui annoncerait cet autre évangile ? Eh bien, c’est le Coran, qui, selon la foi islamique, a été révélé par Jibrîl au prophète Mahomet ; Jibrîl qui est le nom en arabe de Gabriel.

« Ici, j’entends les moqueurs : haha ! la révélation coranique s’est produite au VIIe siècle, comment Paul, au Ier siècle, pourrait-il en avoir connaissance ? Tout simplement parce que Paul, de son propre aveu, fut « ravi jusqu’au troisième ciel […], enlevé dans le paradis, et entendit des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à un homme d’exprimer » (2 Corinthiens, 12, 2 à 4). Et, en conséquence, acquit une science et une prescience surhumaines.

« Quoi d’étonnant que l’apôtre des Gentils, qui avait reçu du Christ lui-même (Actes 22, 14-15, Galates 1, 11-12) mission d’annoncer « à tous les hommes » l’évangile du Christ, quoi d’étonnant, dis-je, qu’il ait aussi reçu du Christ la capacité de discerner pour le présent et pour l’avenir les faux évangiles, ceux qui « renversent l’évangile du Christ » ? Tel est bien le cas du Coran, qui nie l’incarnation du Christ, donc la divinité de Jésus, qui nie sa passion et sa mort, et par conséquent aussi sa résurrection, en bref toute l’économie du salut.

« Allons plus loin. Gabriel est l’ange (en fait le séraphin) qui annonça à Marie l’incarnation en son sein virginal du Fils de Dieu fait homme. C’est le héraut de l’Incarnation. Et le même ange aurait annoncé, six siècles plus tard, tout le contraire ? Qui ne voit que la logique et le simple bon sens s’opposent à pareille supputation !

« Qui parodie les paroles de Dieu, qui les détourne mensongèrement ? Le Christ nous l’a enseigné : c’est le « menteur et le père du mensonge » (Jean 8, 44). Il nous a aussi avertis : « Il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes ; ils feront des prodiges et des miracles pour séduire les élus, s’il était possible ». Et de conclure : Soyez sur vos gardes : je vous ai tout annoncé d’avance. » (Marc 13, 22-23).

« Qui, en fin de compte, a pris l’apparence de Gabriel pour s’adresser à Mahomet ? L’apôtre Paul nous donne la clef : « Satan lui-même se déguise en ange de lumière. » (2 Corinthiens 11, 14). C’est donc justice qu’il soit anathème.

« Telle est la mise en garde que nous adresse par delà les siècles l’apôtre des nations, mise en garde plus actuelle que jamais. »

Un Orthoxe d'Occident





mercredi 13 août 2014

Désespérant que la France suive l'exemple de la Thaïlande, les Français se font la malle…


À quand pour la France, le sursaut tant espéré qui nous fera oublier 225 années de malheur ?

Expatriation : chut, la France se vide !

L’expatriation des Français vers l’étranger s’amplifie. Pourtant personne n’en parle. Pourquoi ?

par Yves Montenay

Je suis démographe, je sais que les Français émigrent massivement. Je suis un ancien dirigeant d’une entreprise internationale, je comprends pourquoi ils le font. Je suis un économiste libéral, je comprends encore mieux pourquoi. Mais, en dehors de quelques journaux économiques, personne n’y croit et les propos que je tiens sur ce sujet paraissent excessifs. Qu’en est-il et pourquoi ?



Combien d’émigrants ?

On ne connait pas leur nombre, parce que l’on ne recense pas les raisons des sorties du territoire (Tourisme ? Voyage de travail ?). En particulier, un cadre supérieur travaillant à Londres ou Bruxelles et rentrant à Paris le week-end ne sera pas pris en compte bien que ce cas soit le plus grave pour l’économie nationale comme nous le verrons plus bas.

Les chiffres officiels ne donnent ni l’immigration ni l’émigration, mais le solde migratoire (immigration moins émigration) : 40 000 personnes pour 2012. L’immigration se situant entre 200 et 300 000 personnes, l’émigration serait donc cette année-là de 160 à 260 000 personnes. Or, il semble qu’elle s’est accélérée depuis pour les raisons que nous allons voir.

C’est donc un phénomène massif.

Est-ce grave ?

Tout dépend de qui part et par qui il est remplacé : si nous perdions trois bons informaticiens, mais que trois génies de la Silicon Valley venaient s’installer en France, il n’y aurait pas de problème. Mais les causes de départ dont nous allons parler maintenant vont nous montrer que justement ce qui fait partir les uns fait que les autres ne viennent pas.

Pourquoi ?

Ces causes de départ et de « non-arrivée » sont à la fois psychologiques et fiscales, les deux étant bien sûr intimement liées. Les raisons psychologiques peuvent être résumées par le terme « sentiment anti-entreprise » et sont aggravées par un sentiment d’insécurité et d’incohérence. Cette hostilité a dans un premier temps facilité leur surtaxation, et freine actuellement la correction de cette erreur : les parlementaires continuant à proposer de multiples petites mesures alourdissant les impôts et les complications.

À mon avis d’ancien responsable d’une entreprise internationale, le plus grave ce sont les incohérences, car elles brouillent les messages. On constate en effet que le gouvernement français attaque « la finance », tout en demandant aux financiers de lui prêter à bas prix pour financer son déficit. Les attaques brutales contre les patrons étrangers et maintenant contre le Medef contredisent l’appel aux entreprises françaises et étrangères d’investir et d’employer en France.

Le plus maladroit a été de faire payer aux entreprises une pénalité de 75% des salaires des cadres les plus brillants. Résultat : elles recrutent certains grands cadres à l’étranger, ainsi que toute leur équipe. Le grand cadre en question peut d’ailleurs venir de France et y rentrer chaque week-end. Comme nous l’avons dit plus haut c’est une catastrophe, sa famille bénéficiant des avantages scolaires et sociaux français tandis qu’il paye ses impôts à l’étranger.

Les grandes banques françaises délocalisent vers l’Inde des activités haut de gamme : informatique, back-office (Les Échos du 28 avril 2014), et autorisent leurs filiales, notamment à Londres, à recruter localement. Total a installé dans cette ville son service de trésorerie et la bourse de Paris ses gros ordinateurs. Le DG de Sanofi et son comité exécutif sont à Boston (Le Monde du 4 juin, qui titre « l’exode des états-majors du CAC 40 »).

Et le mouvement s’étend aux sièges sociaux dans leur ensemble : Lafarge ira à Zurich après s’être réfugié dans les bras de son collègue suisse Holcim, Rhodia ira en Belgique chez Solvay. C’est autant d’emplois de moins en France qui pèsent sur les recettes fiscales, tant directement qu’indirectement du fait de la consommation qui disparaît. Pourquoi rester en France si on y paye plus d’impôts, qu’il est plus difficile d’y gérer son personnel et qu’en plus on se fait insulter ?

Donc on « vote avec ses pieds » en émigrant. André Bercoff et Déborah Kulbach publient chez Michalon Je suis venu te dire que je m’en vais, Julien Gonzalez publie chez la Fondation pour l’innovation politique Trop d’émigrés ? Regard sur ceux qui partent de France, où est notamment repris ce sondage de 2013 selon lequel 51% des 25-35 ans quitteraient la France s’ils le pouvaient. Or le monde entier recherche non seulement les plus qualifiés, mais aussi tous ceux « qui en veulent ». Quand je demande des nouvelles de leurs enfants à mes amis, ils me disent qu’ils sont au bout du monde.

Cela dépasse de très loin les exilés fiscaux recensés par Bercy (3% des départs, d’après André Bercoff) : un entrepreneur qui se lance butte sur le coût des charges et la complication de la gestion du personnel, et se verra taxer à l’ISF et sur les plus-values s’il réussit. En attendant, comme il se rémunère peu ou pas du tout, sa fuite est ignorée par Bercy.

Londres est la grande gagnante de ces maladresses et incohérences, (décompte très partiel puisqu’il ne s’agit que des « investissements directs », et non des opérations signalées ci-dessus). Cela pour des raisons fiscales, mais surtout par la considération dont bénéficient les entrepreneurs et les entreprises, et par la liberté du marché de l’emploi (liberté qui ne crée pas de chômage puisque l’Angleterre crée 100 000 emplois par mois) ! « Nation de boutiquiers » disait Napoléon, sans voir que c’était justement sa force.

En résumé, l’émigration est un phénomène très grave, en nombre comme en qualité puisqu’il s’agit soit d’employeurs actuels ou potentiels, soit de futurs employés qui auraient dépensé et cotisé. On ne peut s’empêcher de penser à l’exode des huguenots poussés à quitter la France par Louis XIV. C’était pour des raisons religieuses dira-t-on, mais à l’époque le religieux était idéologique. L’État était catholique, les catholiques étaient traditionalistes et leur élite rentière, les protestants étaient entrepreneurs ou artisans qualifiés. Le résultat a été une catastrophe pour la France, et une bénédiction surtout pour la Prusse, mais aussi pour l’Angleterre, les États-Unis et même l’Afrique du Sud !

Pourquoi ce silence sur l’émigration ?

Pour des raisons idéologiques : en parler serait un aveu d’échec et remettrait en cause les convictions du petit monde qui nous gouverne.

Je risque une hypothèse : la plupart de nos décideurs, de leurs inspirateurs et de leurs exécutants, y compris à des niveaux modestes, ont des postes stables et des revenus fixes. En cas de problème, on recase les « grands » à la tête de tel organisme ou à Bruxelles. Au pire, ils retournent « dans leur corps d’origine », tandis que les plus modestes sont inamovibles. Cela se répercute sur leur vision du monde.

Par exemple, ayant des revenus fixes et assurés, il leur paraît évident qu’augmenter la pression fiscale augmente les recettes de l’État. Ils s’étonnent que ça ne marche pas. On trouve dans Le Monde du 2 juin 2014, deux articles sidérants sur ce sujet, que l’on pourrait résumer par : « sur les 28 milliards d’impôts attendus du fait des majorations, seuls 12 sont rentrés, donc Bercy a fait une erreur de calcul ».

Or l’erreur n’est pas de calcul, mais d’ignorance : ils ne « réalisent » pas qu’en dehors de leur milieu, les revenus sont variables et les emplois non garantis, et qu’augmenter l’impôt aura des conséquences qui vont en réduire l’assiette : l’émigration justement, mais aussi l’assèchement faute d’argent des investissements de compétitivité, et donc la création d’emplois et bien d’autres ajustements, notamment le retour au travail au noir dans le bâtiment et les services à la personne (voir les nombreux articles des Échos sur ce sujet).

Au-delà de cet exemple fiscal, il y a l’ignorance des réactions et contreparties à toute décision économique. Et cette ignorance est parfois cultivée : un de mes interlocuteurs se félicitait récemment qu’un avocat d’affaires ne pourrait devenir ministre, pensant probablement à d’éventuels conflits d’intérêts. Alors que l’évidence, à mon avis, est que la nomination d’un familier des entreprises aurait évité bien des maladresses psychologiques et fiscales, et donc sauvé énormément d’emplois.

Il y a tout un écosystème idéologique, en France comme ailleurs, qui ignore les mécanismes basiques de l’économie que sont la table de soustraction et la contrepartie : si on produit moins que ce que l’on consomme, on s’endette et l’expérience grecque hier et argentine aujourd’hui en montre les limites ; si on augmente le coût et complique la réglementation de la construction, de la location ou du travail, on voit disparaître les logements neufs, les logements à louer et les emplois.

Cet écosystème a ses clubs, ses publications, ses enseignants, ses militants ; tous se documentent les uns chez les autres.

Il s’agit souvent d’idéalistes pleins de bonnes intentions (et de quelques cyniques jouant la comédie pour être élus), qui pensent que l’histoire est injuste et donc en nient les leçons. Mais le problème est que ce groupe est au pouvoir en France, ce qui est une exception dans les pays développés, où l’on nous regarde avec commisération, comme je le constate souvent lors de mes activités à l’étranger.

Espérons que leur échec amènera nos décideurs à se renseigner : quelques visites à des experts-comptables leur montreraient la ruine de nos PME, nos principaux créateurs d’emplois, de façon plus parlante que les rapports de l’INSEE qui les ignorent largement !

PME ruinées, grandes entreprises se redéployant à l’étranger, entrepreneurs allant créer ailleurs, étudiants qualifiés et chômeurs dynamiques allant travailler aux quatre coins du monde : la France se vide. Si nos gouvernants continuent ainsi, il ne restera à terme que des services publics tournant à vide. Par exemple, il y aura beaucoup moins d’élèves par classe. Le bonheur, vous diront les enseignants. Oui… à condition de se passer de salaire.


Thaïlande un magistral exemple… pour rendre le Bonheur au Peuple…




Gilles Lapouge : "L'âne et l'abeille"


Lire l'excellent article de François Bétremieux : Nous piquer et nous mordre

Gilles Lapouge






"J'aime les abeilles et les ânes, et si je les associe, c'est que je les ai trouvés ensemble dans un poème en l'année 1933, au lycée d'Oran, Lamoricière, en bord de mer, en classe de 7e. Et on voyait flotter les feuilles de palmiers dans les vitres de la classe. Notre professeur s'appelait M. Loye. Il était gros et il nous avait dit d'apprendre par cœur ce quatrain dans lequel le poète Francis Jammes a mis des abeilles et un âne. Cette récitation nous avait plu. L'association de ces deux êtres incompatibles nous intriguait. Le poème était facile à retenir. Il était si beau que nous aurions pu l'écrire nous-mêmes. J'aime l'âne si doux marchant le long des houx. Il prend garde aux abeilles et bouge les oreilles." N'est-ce pas là le plus engageant des aveux de la part de l'étonnant Gilles Lapouge, 91 ans ? Bon pied, œil excellent. À l'orée de son dernier ouvrage, "L'Âne et l'Abeille" parut chez Albin Michel. Un livre sans vraiment de modèle, ni de genre. Une évocation savante et très personnelle de ces deux composantes du monde animal, semée de souvenirs de digressions, de citations. Selon Jules Renard, l'âne serait un lapin devenu grand. Et Chateaubriand rapporte que pour les plus nobles tribus indiennes d'Amérique du Nord, l'abeille est un symbole. En fait, il n'est pas grand-chose de commun entre l'âne et l'abeille. Et c'est tout l'agrément de ce livre que de tenter un rapprochement par le biais de la sexualité. L'âne peut s'accoupler à une autre espèce, mais l'abeille va plus loin, puisqu'elle mêle le règne animal et le règne végétal, tandis qu'elle butine une fleur. Notre Lapouge, décidément, est lui aussi un poète.


Source : FR3, "Un livre, un jour" diffusion du 18 avril 2014


samedi 9 août 2014

Les Takfiris et l'État islamique d’Irak et du Levant : une machination sioniste !


Partout et depuis toujours : l'islam, instrument de la domination juive…


Le « calife » Abou Bakr al-Baghdadi (en médaillon) et l’agent sioniste Simon Elliott (au centre) ne font qu’un !

Le 29 juin 2014, le chef du groupe terroriste du pseudo-État islamique d’Irak et du Levant (EIIL), Abou Bakr al-Baghdadi s’était auto-proclamé « calife et chef des Musulmans à travers le monde ! » Renommé « État islamique » (EI), le groupe terroriste est tristement connu pour ses crimes perpétrés sur les populations civiles syrienne et irakienne. Après s’en être pris aux minorités religieuses de Syrie, les Takfiris de « l’État islamique » s’en prennent aux Chrétiens d’Irak, contraints de s’exiler.

Les réseaux sociaux révèlent une information de taille, d’origine iranienne, qui nous éclaire sur le motif des événements en Syrie et en Irak.

La véritable identité de celui qui s’est auto-proclamé « calife » est Simon Elliott. Né de parents juifs, il a été recruté par le Mossad israélien pour une durée d’un an, période pendant laquelle il a été formé aux techniques d’espionnage et aux opérations sur le terrain, dans le but de mener une action dévastatrice sur la vie et la pensée arabes et islamiques.

Les fuites de Edward Snowden confirmeraient son rôle d’agent secret agissant en coopération avec les services secrets britanniques, américains et israéliens, pour créer une organisation terroriste capable d’attirer les extrémistes du monde entier en un seul endroit !

L’objectif est de rentrer au cœur des structures militaires et civiles des pays considérés comme une menace pour l’entité sioniste, de les soumettre et de faciliter, par la suite, la prise de pouvoir par l’entité sioniste de toute la zone du Moyen-Orient pour qu’elle puisse y établir le « Grand Israël ».

Les services secrets russes, après les services secrets iraniens, ont aussi dévoilé la véritable identité du « calife » al-Baghdadi et sa mission : semer le chaos dans la région…

Les Takfiris s’en sont pris aux minorités religieuses de Syrie, et aujourd’hui, avant de s’en prendre aux Chrétiens d’Irak, contraints à l’exil. Le 02 août, les terroristes ont lancé une attaque contre la ville libanaise d’Ersal, proche de la frontière syrienne !

Cette information explique pourquoi « l’État islamique » s’attaque aux ennemis de l’entité sioniste – Syrie, Irak et Liban maintenant –. Prenant directement leurs ordres auprès des services de renseignement américain et israélien, les Takfiris cherchent à nuire aux relations entre Chrétiens et Musulmans d’une part, Sunnites et Chiites, d’autre part.


L’État islamique d’Irak et du Levant (EIIL) : une manipulation sioniste !

Révélations de Snowden : comment les USA aident Israël et recrutent les djihadistes de l’EIIL

Un ex-cadre d'Al-Qaïda : les Takfiris de l'EIIL agents d'Israël, du Qatar et des États-Unis…


vendredi 8 août 2014

Gilles Sibillat : "Ébauche d’un dessein national"


Florian Rouanet analyse l'ouvrage de Gilles Sibillat : "Ébauche d’un dessein national"

"Chapeau ! Excellente analyse, concise et claire, et surtout vous savez déceler les contradictions.
Je pense comme vous qu’il a de bonnes bases, qu’il peut être utile, mais qu’il mélange un peu tout."
Philippe Ploncard d’Assac

En une époque où l'information a partout et en tous les médias cédé à la propagande, ce dont chacun de nous a besoin ce sont des clés d'analyse, antidotes à ces flux manipulateurs qui partout l'assaillent… L'ouvrage de Gilles Sibillat et son excellente critique de Florian Rouanet constituent un tout utile contribuant à cette indispensable armure idéologique aujourd'hui indispensable à chacun de nous… au risque sans cela de n'être que les pantins nus des francs-maçons et du sionisme dont les agents sont autant l'impérialisme qatari-étatsunien que, en France, les politiques gaullistes socialistes marinistes associés et, ailleurs, leurs homologues occidentaux, tous soumis aux mêmes forces occultes…



L’auteur :

Gilles Sibillat à un parcours intéressant, il est né à Constantine (terre francisée, mais non chrétienne), combattant volontaire pour l’Algérie française (en vain à cause de la politique gaulliste d’abandon) ; puis enseignant en mathématiques et professeur s’intéressant au concept de subversion, aujourd’hui à la retraite.

Sibillat m’a signalé par courriel qu’il suivait depuis longue date les travaux des Ploncard d’Assac, père et fils et qu’il appréciait particulièrement la notion défendue, de nationalisme "à la française". Sa demande était que j’analyse son livre et cela "sans complaisance".

Les références :

Un soutien affiché au nationalisme, au traditionalisme catholique et à la contre-révolution, avec un attachement fort à la monarchie capétienne ; voir même à la famille Bourbon.

Le "nationalisme chrétien" y est très marqué, l’œuvre est principalement politico-religieuse, comportant des notions de "péché originel", de "Christ-Roi"… Ce qui rompt de fait avec un certain public de bonne volonté, mais resté incroyant.

On retrouve de multiples influences :

- Celle des auteurs antilibéraux du XIXe siècle ; notamment lorsqu’il est écrit "la Révolution c’est le rejet du Christ" notamment. - Celle des analyses de Philippe Ploncard d’Assac dans certains passages, tels que celui sur le messianisme des Juifs, perdus dans leur paranoïa à cause de leur rejet du Christ.

- Celle de ladite Droite nationale en général, quoiqu’une critique soit effectuée…

L’auteur accorde une grande reconnaissance à Charles Maurras, tout en émettant des réserves sur son agnosticisme et son orléanisme ; ce à quoi nous ajouterons : son patriotisme excessif par antigermanisme primaire qui l’a poussé au "compromis nationaliste" en soutenant Georges Clémenceau en 1917.

Le contenu :

- L’histoire

Il passe en revue les différentes catastrophes françaises, avec une critique construite de l’ennemi et de ses composantes : 1789, mondialisme, marxisme, Lucifer ; ainsi que ses effets néfastes : droits de l’homme, médias de masse, immigration-invasion (et la présence islamique indissociable de cette question), l’électoralisme, avortement…

Une bonne critique des fausses ou mauvaises réactions :

- Napoléon Bonaparte et le républicanisme.
- La Restauration, sa formule "Les royalistes modérés étaient les nationaux de l’époque" est très juste ! D’où sa critique de Jean-Marie Le Pen et du gaullisme par ailleurs.
- Lesdits patriotes, Jean-Marie Le Pen passe à la moulinette (discours de Valmy, manque de formation au Front national, sa peur du pouvoir…) ; DeGaulle aussi (affaire de l’Algérie française, antipétainisme…).

- La religion

Une nette et ferme posture religieuse anti-conciliaire est affirmée, sans être sédévacantiste, avec une certaine fixation sur Vatican II ; mais qui n’est que l’aboutissement de l’action moderniste qui sévissait dans l’Église depuis deux siècles rappelons-le.

- La démocratie

La stratégie adoptée est ne pas utiliser la démocratie même pour essayer de peser électoralement, mais bien de la rejeter dans son ensemble en appelant à l’abstentionnisme, espérant que cela puisse décrédibiliser le Système dans ses fondements ; ce qui diffère de la stratégie de P. P. d’Assac qui consiste à choisir le candidat le plus faible, celui qui engendrera le plus de réactions ou alors celui qui nous est le plus compatible, selon le contexte…

La politique d’un Nicolas Sarkozy est critiquée autant que celle d’un François Hollande, ce qui doit être salué, car certains dans les milieux tradis et nationaux continuent de soutenir l’UMP par peur de la "gôche" !

- La question sociale et économique

Quelques notions élémentaires sont rappelées : revenir au franc, réaffirmer le"christianisme social" et ses penseurs (critique à juste titre le "Ralliement" de Albert de Mun), rétablir les corps intermédiaires, défendre la francophonie face à l’anglosaxonisation des mots…

- L’action

L’auteur note que pour faire barrage à la propagande télévisuelle il faut appuyer notre présence sur la Toile (internet), et critique logiquement les milieux tradis qui ont toujours une guerre de retard sur la question…

La forme de l’écriture :

Le tout est écrit de même manière parlée, ce qui rend le livre pas tant intellectuel, mais sympathique. Il est rédigé en commentaires libres, sans aucune citation utilisée (ce qui est dommage, car donnant du poids à l’argumentation) ; tout en passant en revue beaucoup de thèmes. Cela peut paraître un peu décousu, mais se tient.

Quelques passages comportent trop de précisions "l’impérialisme financier, apatride, cosmopolite, sioniste et anglo-saxon" (p.26) ou encore "nous, les patriotes nationalistes (sic), catholiques sociaux et traditionalistes" (p.36)…

Les expressions employées sont parfois différentes des nôtres, mais il y a de bonnes formules "l’enjeu de la confrontation immémoriale entre la Révélation et la Révolution ; entre Satan et Dieu", ou encore "avant d’agir il faut étudier, critiquer pertinemment, méditer et prier ; puis enseigner et faire savoir".

Critique de fond sur différents points :

- On ressent un "antinazisme" primaire, tout comme chez l’Action Familiale et Scolaire or, il n’est pas question de faire l’apologie du national-socialisme allemand, mais de retenir ce qu’il a eu de positif et d’utile dans la façon de mener le combat pour le relèvement du peuple allemand, et de rectifier les mensonges des vainqueurs.

- "L’hostilité" vouée au judaïsme se retrouve au même titre envers l’Islam, alors que le second n’est que l’instrument de l’autre. Il est juste d’affirmer comme le fait l’auteur, que cette religion impérialiste et internationaliste tente de nous contrer et de nous asservir, elle est mortelle pour nous ; mais M. Sibillat affirme même que l’on ne doit pas faire d’alliance, même sous prétexte de lutte contre le judéo-sionisme. C’est le contraire de notre stratégie, nous devons nous allier avec tous ceux qui comprennent es dangers du mondialisme messianique. Ce que nous proposons aux musulmans, qui sont utilisés contre nous par le monde juif pour nous détruire, ce que beaucoup commence à comprendre. Bien évidemment tout en restant chacun chez soi dans le respect de nos racines réciproques !…

- L’auteur prône un royalisme carrément intransigeant : "Pour la France, la seule forme adéquate est la monarchie de droit divin, personnifié par le roi sacrée à la cathédrale de Reims (…) le seul prétendant légitime à la couronne capétienne : le jeune et sportif, Duc d’Anjou, chef de la maison des Bourbons, éventuel Louis XX si Dieu le veut ; ou sur son héritier". Une réserve est émise toutefois, si jamais ce futur Louis XX, apparaît comme faible et ne répondant pas aux attentes…

Cela nous semble une douce illusion, à voir les prétendants au trône de France, légitimiste ou orléaniste, plus démocrate les uns que les autres… Nous pensons nous, nationalistes comme il est écrit dans le livre Le nationalisme français de P. P. d’Assac qu’il convient d’abord de restaurer les principes avant le prince refonder une nouvelle aristocratie. C’est ce qu’avait essayé de faire Napoléon Bonaparte, en bien comme en mal…

- M. Sibillat tend à être trop unificateur, à amalgamer toute la "droite nationale", en recommandant diverses productions, parfois totalement contradictoires :

"Lisez la revue La Politique de Ph. Ploncard d’Assac, votre niveau de conscience politique s’élèvera", encourage à rejoindre "l’Union des Cercles Légitimistes de France", à s’abonner à "La Gazette Royale" ; mais aussi : lire Rivarol, l’Action Familiale et Scolaire, Jean Madiran, Renaissance catholique, Bernard Anthony (et son "excellente revue Reconquête" (sic), avec comme retenu le fait qu’il est fait voter pour le juif Sarkozy).

L’auteur garde aussi une certaine illusion sur Carl Lang, qu’il soutien et critique "amicalement" en disant qu'il "se trompe sur l’euro"…

Rassemblez des forces contraires et elles s’annulent entre elles… Curieusement, c’est pourtant ce que dénonce M. Sibillat en écrivant en page 54 : "(il faut) renoncer au rassemblement des contraires, qui est toujours stérile à cause des neutralisations réciproques qu’il induit".

Citations supplémentaires :

"L’avenir du catholicisme est l’enjeu de la confrontation immémoriale entre la Révélation et la Révolution ; c’est-à-dire entre Dieu et Satan" (p.19).

"Avant d’agir, il faut étudier, critiquer pertinemment, méditer et prier; puis enseigner et "faire savoir" (p.19).

En conclusion :

Une production simple, relativement plaisante à la lecture, le tour est fait rapidement et elle a le mérite de donner des bases. Tout passe en revue, l’actualité du camp national, la politique chrétienne, le mondialisme et la destruction de la société, l’histoire de France et ses zones d’ombres… L’auteur balance de manière intelligente entre l’histoire et l’actualité. Il remet la Contre-Révolution à l’ordre du jour.

La pensée émise est marquée d’une volonté combattive, ni pessimiste, ni défaitiste et je pense qu’il contribue au combat malgré ses imperfections.

Le livre est titré "Ébauche d’un dessein national" et sous-titré "Contribution à l’analyse critique de la mentalité, de l’histoire et du consensus révolutionnaire"; c’est aux éditions Edilivre depuis 2014, 57 pages et 10 chapitres, pour 10 € et c’est signé Gilles Sibillat !

Florian Rouanet – Source



lundi 4 août 2014

De retour d'Irak, le cardinal Philippe Barbarin témoignagera en la cathédrale de Sées…



Le drame des chrétiens d’Orient, d’Irak en particulier, concerne tous les catholiques, uniates, orthodoxes… Au delà de l’information, l’Église catholique a voulu manifester sa présence parmi ces chrétiens d'Orient. Le cardinal Philippe Barbarin, Monseigneur Dubost et Monseigneur Gollnisch reviennent de leur voyage comme émissaires de Église catholique en France auprès des chrétiens d’Irak, accueillis par le Patriarche Chaldéen Louis-Raphaël Sako…



Monseigneur Philippe Barbarin, primat des Gaulles, donnera son témoignage le jeudi 7 août 2014 à 18 h 30 dans la cathédrale de Sées...



L'intervention du Cardinal Philippe Barbarin sera précédée à 18 h 00 d'une messe concélébrée avec Monseigneur Habert.

Vous êtes invités à cette rencontre !

Une veillée de prières pour les chrétiens d’Orient et pour la paix aura lieu le 8 septembre,
fête de la Nativité de la Vierge également dans la cathédrale de Sées à 18 h 30.


Conférence des évêques de France sur le retour de la délégation en Irak, communiqué à télécharger en pdf

Source : Diocèse de Séez