Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

samedi 29 août 2015

Visite aux blessés de l'hôpital militaire de Lattaquié…


Où que vous soyez, ils se sacrifient pour votre liberté…
Visite à l'hôpital militaire de Lattaquié, à une heure très tardive… Par pudeur, à cette heure de la nuit, aucune photos n'a été faite dans les chambres visitées… Brève conversation avec chacun des blessés visités, jamais ni plainte ni amertume mais toujours une ferme détermination à combattre le terrorisme et la volonté chez tous ceux qui peuvent espérer un prochain rétablissement de retourner au front. Long entretien, avant et après la visite avec le médecin-chef directeur de l'hôpital : les besoins sont importants et urgents, particulièrement en prothèses, béquilles, fauteuils roulants pour les jeunes Syriens blessés au combat contre les terroristes islamistes.




Entretien avec le médecin-chef de l'hôpital


Il manque encore des béquilles, pas seulement des béquilles…


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Quelques jours avant notre passage, le ministre du tourisme, Bachir Riad Yazji, avait rendu visite, début août, aux blessés et à leurs familles pour leur apporter chaleureusement soutien et réconfort. Les besoins de l'hôpital militaire de Lattaquié restent immenses malgré toute la diligence et le dévouement apportés par les médecins et tout le personnel soignant dans la qualité des soins et le confort de blessés, très souvent amputés ou paralysés… 

Le ministre du tourisme, Bachir Riad Yazji, rend visite aux blessés accompagné du médecin-chef directeur de l'hôpital




















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Les rebelles modérés, amis de Flanby squatter du palais présidentiel à Paris, font une très large utilisation de canons de la mort projetant des bonbonnes de gaz, au hasard, sur les civils des quartiers proches d'Alep ou de Damas… Jamais d'affrontement direct, au corps à corps, mais des engins lancés depuis les tanières où ils se planquent… tels leur maître faisant sa piteuse guerre de derrière un micro bien en sécurité dans son squat élyséen…  Ainsi des milliers de civils femmes et enfants ont trouvé la mort, victimes  de ces terroristes dits modérés principalement à Damas et Alep mais aussi à Homs, Hama et ailleurs, et même à Lattaquié, dans toutes ces villes qui reçoivent au quotidien ces bonbonnes de la mort. Les médias occidentaux se gardent bien de parler de ces quartiers habités par des civils,  femmes et enfants, qui sont atteints. Des bonbonnes projetées au hasard. Des engins quasi-artisanaux qui par leur explosion, quand ils ne tuent pas, causent des blessures extrêmement graves, brûlures, déchirures des chairs, fractures multiples nécessitant souvent des amputations… On comprendra ainsi la tâche immense qui est celle des hôpitaux, civils comme militaires, et l'urgence de leurs besoins…



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