Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

jeudi 15 mai 2014

Les lettres n°46 et 47 du Printemps Français…

Le Printemps Français est ce mouvement insaisissable, cette force irrésistible.
Le Printemps Français est la force déterminée de la société civile…


Newsletter du Printemps Français n°47 du mercredi 14 mai 2014
Printemps Français

L’article de la semaine
Un peu d’Ukraine. C’est clivant mais c’est bien.




L'action de la semaine

 « Retirer la malle égalitée des médiathèques ! »

Selon la Malle Égalitée « Il n’y a pas de   « garçons manqués », il n’y a que des filles réussies ! Grâce aux albums non-sexistes de la Malle égalitée des médiathèques de Plaine Commune, les enfants pourront s’échapper des schémas qui les emprisonnent et découvrir la liberté d’être et de pensée...».

Éditorial

Et Dieu, dans tout ça ?
L’autre jour, au colloque d’Action Française, Béatrice Bourges a déclaré qu’il était urgent de remettre Dieu dans le débat public. Et c’est une proposition qui n’est pas si évidente, car tous les catholiques ne sont pas d’accord ; tous les évêques catholiques ne sont pas d’accord ; tous les chrétiens ne sont pas d’accord ; tous les croyants ne sont pas d’accord.
Et pourtant Dieu s’invite à chaque instant dans le débat public, surtout quand les organisateurs du débat ne veulent pas de lui. Ils ne veulent ni de Dieu ni des religions parce qu’ils prétendent être neutres alors qu’ils sont enragés contre Dieu et les religions. Et s’ils veulent éliminer Dieu et les religions du débat public, ce n’est pas pour assurer une prétendue neutralité : quand on évacue Dieu, on met autre chose à sa place, un autre dieu, avec sa religion. Celle qui permet d’endoctriner les enfants et de leur mettre des camisoles chimiques, celle qui permet d’assassiner les croyants en toute discrétion et de massacrer les chrétiens en toute indifférence (aujourd’hui comme hier, au Nigéria comme au Mexique, en Inde comme en France), celle qui permet d’envoyer des mercenaires en Ukraine et de ne rien dire des répressions au Venezuela, celle qui permet de vendre la France et l’Europe aux intérêts américains, celle qui permet de donner des leçons de démocratie et d’espionner le monde entier, celle qui permet d’opprimer tout en prétendant respecter. Celle qui livre le vivant à la pharmacie, taxe les rivières, privatise la terre et privilégie l’endettement public auprès des banques privées – ce qui prive les citoyens de tous les investissements auxquels ils ont droit.
Alors, oui, nous avons besoin de Dieu dans le débat. Si ce n’est pas lui qui nous incite à plus d’intelligence, plus d’attention, plus d’éducation, plus de prudence, plus de réalisme, plus de vraie charité (125 millions d’Européens sont pauvres), qui nous inspirera ? Michelle Obama ? Et si ce n’est pas nous qui le remettons dans le débat, qui le remettra ? Conchita Wurtz ?

On ne lâche rien!

Printemps Français
 

La question de la semaine

« C’est quoi vos sources ? »

C’est une bonne question. Vous avez la réponse puisque vous nous lisez. Nous privilégions les articles dont nous avons pu vérifier la pertinence sur le sujet, la fiabilité sur le long terme, l’engagement clair (mêle si ce n’est pas le nôtre : yagg est une très bonne source, par exemple). Nous évitons la plupart du temps les médias dits “alternatifs” car cette lettre doit vous servir à convaincre les indécis ou à explorer d’autres pistes : les médias alternatifs, informés, partisans, explicites, radicaux, ont mille mérites mais peuvent trop facilement rebuter. Mais la prochaine lettre sera un festival de contre-culture, promis. Faites passer vos préférences ! Sinon, vous nous demandez si les femmes à barbe sont l’avenir de la chanson. C’est une bonne question. Nous manquons d’éléments pour vous apporter une réponse précise. Mais s’il y a un marché, il y aura une postérité. Le capitalisme marchand s’y engage.

Le conseil de la semaine

Risquez votre vie !

C’est comme ça. Pas de demi-mesure. Ou même, carrément, donnez votre vie. Ou alors, c’est une autre possibilité, allez expliquer à Radio France « pour qui ou pour quoi vous êtes prêts à risquer ou donner votre vie ». A l’heure où j’écris, il y a 8061 personnes qui ont répondu. Le questionnaire prend 5 minutes et j’ai répondu, rusé, que j’étais prêt à donner ma vie « pour mes idéaux », car pourquoi se limiter à Dieu, à la France ou aux miens ? Je n’ai pas précisé si j’étais de droite de gauche ou de centre parce que cette distinction est oiseuse et j’ai donné mon nom et mon mail. Et avec un peu de chance je serai invité (et vous aussi) au Théâtre du Rond-Point, le 2 juin, pour entendre les résultats ! Ou on s’invitera tout seul
© 2014 Printemps Français.


Newsletter du Printemps Français n°46 du mercredi 7 mai 2014

Printemps Français

L’article de la semaine
Sorti des commons, il n’y a pas grand chose : soit nous réinventons un monde débile sous prétexte de générosité révolutionnaire (comme les aimables antifas qui signent ici une contribution très claire qui montrent qu’ils n’ont rien compris à la véritable alternative), soit nous essayons de raisonner sur la révolution contributive en en devenant acteur, ce qui est plus compliqué que d’avoir un modèle tout fait de société parfaite mais certainement plus efficace pour être, hic et nunc, acteur du changement.

L'action de la semaine

 «Un peu d'Art ...»

Un peu d'art Place Vendôme déclenche un contrôle d'identité. Contrôle étendu aux Sentinelles présentes. Puis menace d'embarquement au commissariat. La police politique emmène la "dangereuse" Sentinelle.... (coupable d'être restée debout), avant de changer d'avis et de la laisser libre au bout d'une demi-heure.
Une scène hélas devenue habituelle depuis plusieurs mois à l'encontre des opposants à l'idéologie au pouvoir.

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Éditorial

On a gagné.
Nous avons gagné parce que nos idées sont partout, qu’elles s’affichent, qu’elles se disent. Quelle importance qu’elles resurgissent dans les bouches les plus inattendues ? Tant que Bruno Roger-Petit s’étrangle de rage en comptant et dénonçant les traitres, tout va bien.
Nous gagnons – ou plutôt le réel gagne – avec José Bové est un écologiste conséquent, et il le dit, déclenchant la fureur des bienpensants, dont l’inénarrable Mélenchon et ses posts fleuve, dont nous retiendrons cette perle : « Encore une fois, je ne récuse pas le droit de Joé Bové, en tant que personne privée, de s’interdire le choix de l’avortement si sa décision personnelle est sollicitée. Mais le législateur européen José Bové reconnait-il aux autres le droit de pouvoir choisir eux et elles-mêmes ? » Admirable Jean-Luc qui s’inquiète qu’un législateur puisse avoir des idées personnelles (pas lui, non) au point d’essayer de les inscrire dans des projets de loi (pas lui, non), lois qui, folie sans nom ! défendraient la vie (pas lui, non, c’est sûr).
Nous gagnons – ou plutôt la Nation gagne – avec Montebourg, Cambadélis, Royal, Wauquiez, qui deviennent anti-européens : tant mieux ! Ils balbutient, ils ne sont pas encore nationalistes, ils ont peur pour leurs sièges mais au moins leurs discours s’essayent à remettre les technocrates à leur place (vous vous souvenez de Rocard ?…). Comme le dit Ségolène : « Chacun a sa place : ce n'est pas un porte-parole d'un commissaire européen qui fait la politique européenne et encore moins la politique de la France, ça, c'est très clair ». Et depuis le 18 avril, elle n’a pas varié.
Nous gagnons – ou plutôt l’intelligence gagne – avec quelques intellos qui refusent désormais le prêt-à-penser. Voilà un article où la définition du populisme est à la fois double et intelligente : « Oui, le mot «populisme» est utilisé abusivement de manière péjorative par ceux qui pensent que le peuple doit être maintenu à distance, et que les grandes décisions doivent être prises par la technostructure qui connaitrait mieux l'intérêt général qu'un peuple soi-disant peu éduqué et volatile. »
Bon, nous avons gagné mais ce n’est pas gagné : les partisans de l’Europe sont fous furieux, mais au moins ils se découvrent : « dès lors qu'on saisit que dans le processus de construction européenne, l'essentiel n'est pas de construire des choses qui fonctionnent, mais de transférer autant de pouvoir que possible en dehors des gouvernements nationaux. La prochaine crise qui résultera de ce mécanisme incomplet sera l'occasion de nouveaux transferts de compétences, parce qu'il n'y aura pas de choix. » Pas mieux, hein. Ce n’est pas non plus gagné avec la Gauche, qui a du mal à écouter les gens : Rossignol reçoit les opposants à la loi Taubira (et c’est une victoire) mais quand Erwann Binet discute avec Ludovine de la Rochère on voit bien qu’il a bien l’intention de continuer, parce qu’il a raison, lui, par principe (au passage, il consent du bout des lèvres à reconnaître que nous n’étions pas des fous furieux fascistes). Il faut dire qu’avec un patron comme Cambadélis, qui explique que seuls « les Français de gauche » sont bienvenus pour discuter des États généraux… Heureusement, il y a encore quelques farfelus gauchistes qui donnent espoir : inconscient sectaires, ils sont prêt à basculer dans un ni-droite-ni-gauche salutaire. Montrons-leur le chemin.
 
On ne lâche rien!

Printemps Français
 

La question de la semaine

« Et l’Ukraine, c’est confus, non ? »

Pas tant que ça. Un  truc qui énerve à ce point les USA et Laurent Fabius doit être assez clairement juste. D’une part, n’oublions pas la campagne incroyable de désinformation qui a été orchestrée, digne de la première guerre en Irak ou de la guerre avortée contre la Syrie. Et ça paraît fini : The Guardian en parle avec intelligence (pour Le Monde, on verra, pour Le Figaro, ça part plutôt bien). Et les commentateurs politiques n’hésitent plus à montrer l’incohérence de l’Europe sur ce sujet, et singulièrement de la France : Fabius, ici, est clairement considéré comme un crétin. Bref, laissons la Crimée aux Russes, l’Ukraine aux Ukrainiens, et évitons que la France soit le seul dindon de la farce pendant que l’Allemagne négocie à son profit le gaz russe, notre Alstom et le TTIP, qui ne fera du bien qu’aux USA.


Le conseil de la semaine

Contre la pub !

Partez en guerre contre les transnationales et leurs publicités sentimentalo-crétines : le sadvertising, Coca-Cola, Mondelez, dénoncez leur affligeante et hypocrite bonne conscience. Mais discutez intelligemment : la haine ne sert pas à grand chose, et être réputé troll ne sert à rien – sans compter que la DGSI a désormais le droit de surveiller toutes nos communications ! Et si vous cherchez des images pour les détourner et mettre en forme vos slogans, voilà une belle liste de ressources gratuites et légales et un générateur d’affiches « Keep calm and… »
© 2014 Printemps Français.


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