Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mercredi 12 décembre 2012

Flanby poursuit des agriculteurs retraités pour des miettes de pain…


On s'occupe comme on peut au squat de l'Élysée…
Henri Carton, président de la section des anciens exploitants agricoles de l’Aisne, vient de subir un interrogatoire d’une heure et demie organisé par les gendarmes du commissariat de Laon. Son « crime » ? Il fait l’objet d’une plainte du président de la République. Motif : offense au chef de l’État [?]. François Hollande lui reproche, ainsi qu’à ses amis, l’envoi de 500 lettres à l’Élysée, accompagnées de miettes de pain. Lors de la dernière élection présidentielle, ces anciens exploitants avaient envoyé une lettre à tous les candidats. Francois Hollande, leur avait répondu, campagne présidentielle oblige. Maintenant que les élections sont derrière le candidat socialiste, ces retraités déchantent.

« C’était pour se rappeler à son bon souvenir », explique Henri Carton. « L’idée des miettes, c’est pour dire que lorsque le gâteau est partagé, il ne reste que les miettes pour les retraités ». Pour ces lettres, Henri Carton a même été inquiété par les Renseignements généraux. Sept autres expéditeurs de miettes devraient être prochainement entendus par les forces de l’ordre. Chômage, faillite de l’État, insécurité, immigration, islamisation… François Hollande ne devrait-il pas consacrer son énergie à ces thèmes cruciaux pour l’avenir des Français, plutôt que de pourchasser des retraités victimes de promesses électorales sans lendemain ?

Quelle idée… quel impardonnable outrage que d'envoyer des miettes de pain à Flanby et à sa Pie-grièche écorcheur… Ces vieux agriculteurs ne savent-ils pas qu'une Pie-grièche ça ne bouffe pas de pain, surtout pas des miettes… mais des proies bien vivantes…  Que n'ont-ils consulté Ségolène Royal auparavant ?  Quelques termites, de ceux-là qui rongent la maison France auraient tellement mieux fait l'affaire… Des bousiers fouille-merde pourquoi pas ?

Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn :
La Pie-grièche Frondeuse
Pie-grièche écorcheur juchée sur le "perchoir" tant convoité par sa proie…
… et son lardoir
Grâce à son bec tranchant, la Pie-grièche écorcheur est un fameux chasseur d'insectes mais aussi de rongeurs, voire d'oiseaux. Surnommée "l'oiseau boucher" par nos amis britanniques, elle a longtemps fait l'objet de persécutions. Désormais, elle est là et bien là.

L'Œil vert : Butcher Bird

François Hollande poursuit des retraités pour des miettes de pain

Hollande et Valls s'invitent au procès Trierweiler contre "La Frondeuse" : après les tweets à la Pie-grièche, viennent les poulets à Flanby et Valls au tribunal, en violation flagrante de la séparation des pouvoirs…

2 commentaires:

  1. Lu sur Rivarol n°3074 du 21 décembre 2012

    TRIERWEILER (ET HOLLANDE) SONT FOUS DE RAGE

    La parution du livre de Christophe Jakubyszyn, le chef du service politique et éditorialiste de TF1 suscite la fureur de Valérie Trierweiler mais aussi de François Hollande. L’ouvrage, dont le titre est La Frondeuse (éditions du Moment), est une biographie de la Première petite amie de France. Deux allégations suscitent leur rage. La première : Valérie Trierweiler aurait eu une liaison assez longue avec Patrick Devedjian, député UMP, ancien d’Occident, qui vient d’être réélu député. Du coup Trierweiler attaque en justice pour atteinte à la vie privée et diffamation. Elle accuse Julien Dray, pour lequel elle éprouve une haine profonde, d’être à l’origine de cette information qu’elle prétend fausse. La seconde : le livre révèle que François Hollande aurait eu l’intention de trahir le Parti socialiste, au milieu des années 1990, et de rejoindre le camp d’Édouard Balladur. Le courrier dans lequel figurait cette offre de service aurait été remis à l’ancien Premier ministre par un intermédiaire qui ne serait autre que... Patrick Devedjian. Du coup, François Hollande a écrit une lettre manuscrite au tribunal qui juge cette affaire, où il « dénonce comme pure affabulation les pages du livre concernant une prétendue lettre jamais écrite et donc jamais parvenue à son prétendu destinataire », présentant Jakubyszyn comme un affabulateur, un romancier plutôt qu’un journaliste sérieux. L’avocat de l’éditeur dénonce une « atteinte à la séparation des pouvoirs » et crée une nouvelle polémique. Ambiance chez ceux qui étaient jusque-là les meilleurs amis du monde... « Il (le journaliste) me fait passer pour une pute » s’indigne, en privé Trierweiler. À mon humble avis, Jakubyszyn ne fera pas de vieux os à TF1. Comment imaginer que la première chaîne de télévision de France ait des relations aussi exécrables avec le pouvoir ?

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  2. Lu sur Rivarol n°3074 du 21 décembre 2012

    Henri Carton est le président des anciens exploitants agricoles de l’Aisne. Il vient de subir un interrogatoire d’une heure et demie dans les bureaux de la gendarmerie de Laon, et plusieurs de ses acolytes devraient subir le même sort. Son crime ? Il fait l’objet d’une plainte de François Hollande, pour « offense au chef de l’État ».

    HOLLANDE, FOU DE RAGE

    Hollande lui reproche, ainsi qu’à ses amis, l’envoi de 500 lettres à l’Élysée, accompagnées de miettes de pain (pour info, l’envoi d’une lettre au Président de la République n’a pas à être timbrée). Pourquoi des miettes de pain ? Lors de l’élection présidentielle, ces anciens agriculteurs avaient envoyé une lettre à tous les candidats. François Hollande leur avait fort courtoisement répondu, avec moult promesses à la clef. Las, les promesses n’engagent que ceux qui y croient, et les retraités ont la nette impression de s’être fait avoir. Henri Carton explique : « C’était pour se rappeler à son bon souvenir. L’idée des miettes, c’est pour dire que lorsque le gâteau est partagé, il ne reste que les miettes pour les retraités. » Sept autres terroristes envoyeurs de miettes devraient être entendus prochainement par les gendarmes. François Hollande le Petit n’a-t-il rien d’autre à faire de ses journées que de pourchasser des retraités quelque peu excédés ? Peut-être cherche-t-il à imiter De Gaulle qui avait multiplié les procès pour « offense au chef de l’État ? » RIVAROL fut, en ces années soixante, le journal le plus condamné de France.

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