Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mercredi 28 août 2013

Toulon rend hommage au Général Raoul Salan, notre chef, commandant suprême de l'OAS


MÉMOIRE DE LA RÉSISTANCE ALGÉRIE FRANÇAISE

Le colonel Raoul Salan prend le commandement du 6e Régiment de Tirailleurs Sénégalais (RTS), en Corse, le 30 mai 1944. C'est à Bastia qu'il rencontre pour la première fois, le 16 juin 1944, le général de Lattre de Tassigny qui a demandé à voir le 6e RTS et son colonel…

À la tête de son régiment il débarque le 19 août 1944 au matin sur la plage de La Nartelle dans le Var, lors du débarquement de Provence. Il pénètre à Toulon le 26 août 1944, après six jours de combats intenses sur l’axe Solliès-Pont, La Farlède, La Valette et Toulon.

Le 6e RTS déplore 587 tués, blessés et disparus. Une citation à l’ordre de l’armée rend hommage à ce sacrifice et hauts faits de bravoure.

Le colonel Raoul Salan quitte Toulon le 9 septembre avec son régiment reconstitué par incorporation d'éléments des Forces françaises de l'intérieur (FFI) qui « blanchissent » progressivement ce régiment sénégalais. Par note du 13 octobre 1944, le 6e RTS devient le 6e Régiment d’Infanterie Coloniale (RIC).

En commémoration de la libération de Toulon et pour un hommage tout particulier au Général Raoul Salan, l'ADIMAD donne rendez-vous à tous les fidèles de la grandeur de la France, le mercredi 28 août au carrefour Général Raoul Salan à Toulon (derrière l’hôpital Sainte-Anne) à 11 heures. Fleurs et drapeaux seront les bienvenus.

Raoul Salan, s’il fut un immense chef de guerre, s’il libéra Toulon en 1944 à la tête de ses valeureux Sénégalais ajoute pour nous la dimension de l’Honneur et du Respect de la parole donnée.

Digne héritier des maréchaux Joseph Gallieni et Hubert Lyautey, Raoul Salan est l’homme qui, avec eux, symbolise au plus haut la gloire de l’Empire français… tant en Afrique qu’en Indochine…

Raoul Salan fut notre Chef dans l’Organisation Armée Secrète, commandant suprême face à la coalition ennemie gaullo-FLN.  Raoul Salan mit sa peau au bout de ses idées. Jamais nous ne l’oublierons. Il paya durement sa fidélité à la Nation française, durant de longues années de privation de liberté. Respect Monsieur le Maréchal !

Et ce ne sont pas les misérables qui ont osé le dégrader en débaptisant la place Général Salan en place Colonel Salan qui nous empêcheront de rendre hommage au Libérateur de Toulon, au Général en chef en Indochine et en Algérie, au Chef de la Résistance française à l’abandon et au parjure…

Un repas suivra, à un prix doux, pour ceux qui se seront préalablement inscrits auprès de :

Jean Billo : 04 94 42 51 41

Venez nombreux ce mercredi 28 août 2013, avec vos amis, pour partager ce moment de recueillement, d’amitié, de fidélité et d’espoir français.



En commémoration de la libération de Toulon et pour un hommage tout particulier au Général Raoul Salan, l'ADIMAD donne rendez-vous à tous les fidèles de la grandeur de la France, le mercredi 28 août, à 11 heures, carrefour Général Raoul Salan à Toulon (derrière l’hôpital Sainte-Anne). Fleurs et drapeaux seront les bienvenus.


28 août 1793 : Début du siège de Toulon


*       *
*



Hommage au Maréchal Raoul Salan le 28 août 2012 à Toulon (photo Adimad)


CÉRÉMONIE CARREFOUR GÉNÉRAL RAOUL SALAN À TOULON

Allocution du président de l'Adimad, Jean-François Collin

(mardi 28 août 2012) 


Chers Amis,

Nous sommes ici pour rendre hommage à l’un de nos plus prestigieux compatriotes le Général d’Armée Raoul Salan.

C’est à la demande de Serge Jourdes que, désormais, l’ADIMAD organisera cette cérémonie chaque année. Depuis plus de 10 ans notre ami Jourdes a assumé avec une grande réussite cette réunion dédiée à la fidélité et à l’amitié.

Raoul Salan naît le 10 juin 1899 à Roquecourbe, dans le Tarn.

Le 2 août 1917, il s'engage pour la durée de la guerre et est admis à l'École de Saint-Cyr. Chef de section du 5ème R.I.C., il participe à de nombreux combats dans la région de Verdun où il sera cité.

Volontaire pour le Levant, promu Lieutenant le 11 septembre 1921, il est grièvement blessé au combat d'Accham le 24 octobre suivant, et rapatrié sanitaire en France. En 1924, toujours volontaire, il part pour l'Indochine, où il sera affecté au 3ème Régiment de tirailleurs tonkinois. Promu Capitaine le 28 avril 1933, il prend en octobre 1934, le commandement de la 6ème compagnie du 19ème Régiment mixte d'infanterie coloniale.

Lorsque la deuxième guerre mondiale est déclarée, il est Chef de bataillon et accomplit une mission secrète en Égypte et au Soudan, afin d'apporter une assistance à la résistance des forces d'Abyssinie contre les troupes d'occupation de l’Axe. Le 5 juin 1940, Raoul Salan est en première ligne sur la Somme, à la tête d'un bataillon du 44ème RICM Sénégalais. Il se distinguera par ses actions retardatrices lors des opérations de repli sur la Loire. Nommé Lieutenant-colonel le 25 juin 1941, il sert à nouveau en Afrique. Le 30 mai 1944, le Colonel Salan prend le commandement du 6ème RTS en Corse. Le 19 août 1944, son régiment débarque dans le Var où il va mener de féroces combats contre les forces allemandes, jusqu'à la libération de Toulon. Les Toulonnais l’appelleront d’ailleurs, à juste titre, « Libérateur de Toulon. En une semaine, le 6ème RTS dénombre dans ses rangs 587 tués, blessés et disparus...

En novembre 1944, le Colonel Salan conduit le 6ème RTS devenu 6ème Régiment d'infanterie coloniale, dans le Doubs, où il réduit les poches de résistance allemandes, puis en Alsace, où il libère plusieurs localités. Raoul Salan est promu Général de brigade et prend la tête de la 9ème D.I.C. qui va détruire les forces allemandes qui occupent Colmar. Il termine la guerre à la tête de la 14ème Division d'infanterie.

À partir de janvier 1952, le général Salan remplace le général de Lattre de Tassigny, décédé, au poste de Commandant en chef des forces françaises en Indochine. La stratégie qu'il développe va permettre de gagner la bataille de Na San.

En 1957, on retrouve le général Salan en Algérie, au commandement de la 10ème Région militaire. En 1958, malgré ses réticences, victime des comploteurs gaullistes, il fait appel à DeGaulle Charles et lui apporte, hélas, son appui. Farouche partisan de l'Algérie française, et profondément en désaccord avec la politique d'abandon rapide décidée par le plus grand traître de l’histoire de France - dont il prévoit les funestes conséquences – Il se réfugie alors en Espagne pour conserver sa liberté d’action ce qui lui permet de rejoindre l’Algérie au moment du soulèvement militaire du 22 avril 1961.

Après l'échec de la révolte militaire, fidèle à la parole donnée, il refuse de se rendre, entre dans la clandestinité et devient le chef de l’ Organisation Armée Secrète. Arrêté, il assume fièrement son engagement devant un tribunal d’exception et déclare : « Je suis le chef de l’OAS. Ma responsabilité est donc entière. Je la revendique, n’entendant pas m’écarter d’une ligne de conduite qui fut la mienne pendant 42 ans de commandement .Je ne suis pas un chef de bande, mais un général français représentant l’armée victorieuse, et non l’armée vaincue ». Il est condamné par le Tribunal Militaire à la prison à vie ; il sera libéré le 15 juin 1968 par De Gaulle Charles fuyant en Allemagne les émeutiers de Paris. Comme ses Camarades de combat il sera amnistié par François Mitterrand en 1982.

Le Général Raoul Salan s'est éteint le 3 juillet 1984 à l'hôpital du Val de Grâce à Paris. Il a été inhumé au cimetière de Vichy. Il est l'auteur de deux ouvrages : "Fin d'un Empire" et "Indochine rouge, le message d'Hô Chi Minh".

Ce Combattant volontaire, blessé de guerre, fier de porter les galons de Caporal-chef d'honneur de la Légion étrangère, arborait sur sa poitrine 10 rangs de décorations: il était Grand Croix de la Légion d'Honneur, titulaire de la Médaille militaire et de quatre Croix de guerre totalisant 17 citations.

À la demande de nombreux Toulonnais et Réfugiés d’Algérie ce carrefour avait été baptisé par la municipalité Le Chevallier :

Carrefour Général Raoul Salan
Libérateur de Toulon
28 août 1944

En juin 2005 les misérables gaullistes de la municipalité Falco, à l’unanimité, moins une voix, cédèrent au lobby de la Ligue des Droits de l’homme et votèrent le changement d’appellation de ce carrefour qui devint, pour eux, mais pas pour nous :

Carrefour colonel Salan
Libération de Toulon
Août 1944

Ainsi, notre Chef fut dégradé et ne fut plus le Libérateur de Toulon ! Honte à ces élus sans courage et soumis au politiquement correct.

Quant à nous nous continuerons chaque année à venir honorer celui qui fut l’Honneur de la France face au parjure et à l’abandon.

À l’an prochain !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire