Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

vendredi 20 avril 2012

Refuser de voter c'est ne pas se prêter à la démagogie et aux mensonges républicains…


« Je ne suis évidement pas pour la République donc je ne vais pas voter pour le président de la République ! »
Alphonse II de Bourbon, duc d'Anjou
« Il est des positions où il faut se résigner à subir quelques inconvénients pour en éviter de plus grands encore, et savoir sacrifier ce qui peut paraître l’utilité du moment à l’utilité permanente et véritable…

Ayons foi en nos doctrines, en nos traditions. Le sentiment moral est notre condition d’existence et notre force, ne l’abdiquons pas. C’est ce qui fait notre valeur aux yeux du pays, et c’est ce qui ramènera le pays vers nous, lorsqu’il sera rendu à la liberté et à lui -même. Telle que je la comprends l’abstention (lors des consultations électorales) n’est pas un défaut d’affirmation ; elle est au contraire une affirmation et une protestation éclatante. C’est s’affirmer, c’est protester que de dire au pouvoir : les royalistes ne veulent pas se prêter à vos mensonges ; ils ne veulent pas avoir l’air de prendre au sérieux vos prétendues institutions ; ils ne veulent pas, en acceptant une lutte trop inégale, ajouter l’apparence d’une opposition vaincue à votre facile triomphe…

Croyez-le bien : lorsque le moment sera venu, l’abstention d’aujourd’hui deviendra pour les royalistes un titre et une recommandation de plus devant leurs concitoyens…

Mais j’en suis convaincu, la protestation incessante par l’abstention publique, telle est la vraie mission des royalistes, sous un régime monstrueux qui semble contrarier à plaisir les instincts et les besoins de la France, qui remplace le sentiment moral par le cynisme, la liberté par l’intimidation électorale… »
Henri comte de Chambord, de jure Henri V – 22 septembre 1861

2012 : Le piège de l'élection républicaine

 
À l'heure où nombre de nos concitoyens semblent mûrs pour plonger tête baissée dans le piège républicain qui leur est grossièrement tendu, il importe de clamer qu'AUCUN parti politique actuel, toutes tendances confondues, n'a le moindre intérêt à remettre en cause et modifier de fond en comble un modèle au sein duquel la France se trouve engoncée depuis maintenant deux siècles, pour le plus grand malheur du peuple : la "démocratie à la française", digne fille d'une République née du mensonge des "Lumières", est une formidable fumisterie légitimant et légalisant les pires méfaits.


Devant la perte totale de crédibilité des deux mastodontes qui se sont alternativement partagé les confortables bénéfices du labeur d'un peuple aujourd'hui exsangue et à juste titre excédé, nos médias complaisants, ceux-là mêmes qui ont participé voici quatre ans de l'élection d'un cuistre qu'il est hélas convenu d'appeler "chef de l’État", propulsent désormais sur le devant de la scène et avec toute la perversité qui les caractérise, le "3e homme", en l'occurrence une femme... dernière carotte en date destinée à berner une fois encore les électeurs, et qui sous des dehors avenants pourrait bien n'être qu'un agent missionné pour achever l'entreprise de démolition d'un pays jadis florissant...


Il n'y a pas l'ombre d'un espoir de voir une solution émerger du système actuel. Celles et ceux qui le leur font miroiter sont des menteurs de la pire espèce (républicaine s'entend !). Les partis alternatifs sont des leurres destinés à canaliser les mécontentements pour mieux les étouffer et, dans le même temps, à donner à la République une bouffée d'oxygène le temps d'une ou de plusieurs échéances électorales... Hugo Brémont

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