Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

jeudi 4 novembre 2010

Comment ne pas faire un coup d'État…

C'est à croire que Laurent Gbagbo et ses partisans vont tout faire pour rendre un second tour impossible… Plus de 5 ans déjà que son mandat a expiré. Pas de cartes électorales… l'insécurité d'une rébellion… Les ingrédients d'une méthode qui s'est révélée efficace… Pourquoi ne pas en user… en abuser, en rajouter ? Les naïfs, et malgré tout souvent honnêtes et patriotes, font des coups d'État. Lui, Gbagbo, il a trouvé le truc, et il se fout de tout le monde…

Les Bétés, partisans de Gbagbo chassent les Baoulés des villages… Le FPI a décidé de régler ses comptes. Déjà ! Quelques heures après le début de la proclamation des résultats du premier tour de l’élection présidentielle, les partisans de Laurent Gbagbo ont décidé de s’en prendre aux populations Baoulé du Centre-Ouest. À Bouaflé, Issia, Gagnoa et d’autres localités, les Baoulés sont actuellement pourchassés par les populations autochtones sous ordre des cadres FPI de la région. À Bouaflé, les Baoulés de Banfla, un village situé à 20 km de la capitale de la Marahoué ont été chassés par des militants du FPI, agissant sous les ordres de M. Zaha Bi Zagoré, ancien député PDCI-RDA, aujourd’hui au FPI. Les populations expulsées du village ont trouvé refuge dans le hall d’une bibliothèque chrétienne à Bouaflé. Les personnes réfugiées à Bouaflé sont essentiellement les femmes et les enfants. Les hommes ont préféré rester sur place pour défendre leurs biens. Selon certaines sources, une personne aurait trouvé la mort dans les affrontements. À Issia, les populations Baoulé ont subi le même sort. Les militants du FPI, mécontents du score réalisé par Laurent Gbagbo dans cette localité, surtout dans les campements baoulé ont décidé de les exproprier. Ils accusent les populations Baoulé d’avoir voté massivement pour Henri Konan Bédié. Alors que, selon eux, des motos et de l’argent ont été distribués par le ministre Désiré Tagro, Directeur départemental de campagne du camp présidentiel, aux chefs Baoulés et leurs représentants pour inciter leur communauté à voter pour Laurent Gbagbo. À Gagnoa, c’est la même situation où des Ivoiriens pour n’avoir pas guidé leur choix sur la personne de Laurent Gbagbo sont menacés. La situation, dans tout le Centre-Ouest, est explosive. Les lieutenants de Laurent Gbagbo ont décidé de faire payer cher le choix de leurs concitoyens qui ne s’est pas porté en faveur de leur champion Laurent Gbagbo. C’est l’occasion d’interpeller le Premier ministre Guillaume Soro, le Facilitateur et la communauté internationale avant qu’il ne soit trop tard sur les dangers que fait planer le FPI sur le processus électoral, la paix et la cohésion sociale.

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